A Montanha Mágica
Capítulo V
Noite de Valburga
.
continuando...
A palavra custou a lhe penetrar a consciência. Em seguida, ele sobressaltou-se, lançando
em redor de si olhares confusos, como faz quem é despertado de repente.. Sua conversa
desenvolvera-se com certa lentidão, porque Hans Castorp falava o francês de modo lerdo, como
que numa meditação vacilante. O piano, que se calara durante algum tempo, voltou a ressoar,
agora sob as mãos do rapaz de Mannheim, que substituíra o jovem eslavo e colocara na estante
um álbum de músicas. A Srta. Engelhart estava sentada a seu lado e virava as folhas. A assistência
do baile já se tornara menos numerosa. Grande parte dos pensionistas parecia ter adotado a
posição horizontal. Ninguém mais se achava nas poltronas à sua frente. Na biblioteca, alguns
jogavam cartas.
– Que vais fazer? – perguntou Hans Castorp, consternado...
– Eu vou partir – repetiu ela, aparentemente surpreendida pelo seu aspecto estarrecido.
– Não é possível – disse ele. —– Estás apenas brincando.
– Nem um pouquinho. Estou falando com a mais absoluta seriedade. Partirei.
– Quando?
– Ora, amanhã. Après diner.
Um cataclismo de vastas dimensões produziu-se nele. Depois, disse:
- Aonde vais?
- Muito longe daqui.
- A Daghestan?
- Tu n’es pas mal instruit. Peut-être, pour le moment...
- Estás, então, curada?
- Quant à ça... non. Mas Behrens acha que no momento não se pode fazer grande coisa
aqui. C’est pourquoi je vais risquer un petit changement d’air.
– De maneira que voltarás?
– Isto não se sabe. Sobretudo não sei quando. Quant à moi, tu sais, j’aime la liberté avant tout
et notamment celle de choisir mon domicile. Tu ne comprends guère ce que c’est: être obsédé d’indépendance. C’est de
ma race, peut-être.
– Et ton mari au Daghestan te l’accorde – ta liberté?
– C’est la maladie qui me la rend. Me voilà à cet endroit pour Ia troisième fois. J’ai passe un an ici, cette
fois. Possible que je revienne. Mais alors tu seras bien loin depuis longtemps.
– Achas, Clávdia?
– Mon prénom aussi! Vraiment tu les prends bien au sérieux les coutumes dü carnaval.
– Será que sabes até que grau estou doente?
– Oui... non... comme on sait ces choses ici. Tu as une petite tache humide là-dedans et un peu de fièvre,
n’est-ce pas?
– Trente-sept et huit ou neuj l’après-midi – explicou Hans Castorp. – E tu?
– Oh, mon cas, tu sais, c’est un peu plus complique... pas tout à fait simple.
– Il y a quelque chose dans cette branche des lettres humaines dite la médecine – disse Hans Castorp –
qu'on appelle bouchement tuberculeux des vases de lymphe.
– Ah! Tu as mouchardé, mon cher, on le voit bien.
– Et toi?... Perdão. Deixa que agora te pergunte uma coisa, com insistência e em alemão:
naquele dia, quando me levantei da mesa, para ir ao exame médico, faz seis meses... Tu te voltaste
para me olhar... Ainda te lembras?
– Quelle question! Il y a six mois!
– Tu sabias aonde eu ia?
– Certes, c’etait tout à fait par hasard...
– Soubeste pelo Behrens?
– Toujours ce Behrens!
– Oh, il a représenté ta peau d’une façon tellement exacte... D’ailleurs, c’est un veuf aux joues ardentes et
qui possède un service de café très remarquable... Je crois bien qu’il connaisse ton corps non seulement comme
médecin, mais aussi comme adepte d’une autre discipline des lettres humaines.
– Tu as décidément raison de dire que tu parles en rêve, mon ami.
– Soit... Laisse-moi rêver de nouveau après m’avoir réveillé si cruellement par cette cloche d’alarme de ton
départ. Sept mois sous tes yeux... Et à présent, où en réalité j’ai fait ta connaissance, tu me parles de départ!
– Je te répète que nous aurions pu causer plus tôt.
– Terias gostado?
– Moi? Tu ne m’écbapperas pas, mon petit. Il s’agit de tes intérêts, à toi. Est-ce que tu étais trop timide
pour t’approcher d’une femme à qui tu parles en rêve maintenant, ou est-ce qu’il y avait quelqu’un qui t’en a
empêché?
– Je te l’ai dit. Je ne voulais pas te dire “vous”.
– Farceur! Réponds donc – ce monsieur beau parleur, cet Italien-là qui a quitté la soirée – qu’est-ce qu’il
t’a lancé tantôt?
– Je n’en ai entendu absolument rien. Je me soucie très peu de ce monsieur, quand mes yeux te voient.
Mais tu oublies... il n’aurait pas été si facile du tout de faire ta connaissance dans le monde. Il y avait encore mon
cousin avec qui j’étais lié et qui s’incline très peu à s’amuser ici: il ne pense à rien qu’à son retour dans les plaines,
pour se faire soldat.
– Pauvre diable. Il est, en effet, plus malade qu’il ne sait. Ton ami Italien du reste ne va pas trop bien
non plus.
– Il le dit lui-même. Mais mon cousin... Est-ce vrai? Tu m’effraies.
– Fort possible qu’il aille mourir, s’il essaye d’être soldat dans les plaines.
– Qu’il va mourir. La mort. Terrible mot, n’est-ce pas? Mais c’est étrange, il ne m’impressionne pas
tellement aujourd’hui, ce mot. C’était une façon de parler bien conventionnelle, lorsque je disais: “Tu m’effraies”.
L’idée de la mort ne m’effraie pas. Elle me laisse tranquille. Je n’ai pas pitié – ni de mon bon Joachim ni de moi
même, en entendant qu’il va peut-être mourir. Si c’est vrai, son état ressemble beaucoup au mien e je ne le trouve pas particulièrement imposant. Il est moribond, et moi je suis amoureux, eh bien!... Tu as parlé à mon cousin à
l’atelier de photographie intime, dans l’antichambre, tu te souviens?
– Je me souviens un peu.
– Donc ce jour-là Behrens a fait ton portrait transparent.
– Mais oui.
– Mon Dieu! Et l’as-tu sur toi?
– Non, je l’ai dans ma chambre.
– Ah, dans ta chambre. Quant au mien, je l’ai toujours dans mon portefeuille. Veux-tu que je te le fasse
voir?
– Mille remerciements. Ma curiosité n’est pas invincible. Ce será un aspect très innocent.
– Moi, j’ai vu ton portrait extérieur. J’aimerais beaucoup mieux voir ton portrait intérieur qui est
enfermé dans ta chambre... Laisse-moi demander autre chose! Parfois un monsieur russe qui loge en ville vient te
voir. Qui est-ce? Dans quel but vient-il, cet’homme?
– Tu es joliment fort en espionnage, je l’avoue. Eh bien, je réponds. Oui, c’est un compatriote souffrant,
um ami. ]’ai fait sa connaissance à une autre station balnéaire, il y a quelques années déjà. Nos relations? Les
voilà: nous prenons notre thé ensemble, nous fumons deux ou trois papiros, et nous bavardons, nous philosophons,
nous parlons de l’homme, de Dieu, de la vie, de la morale, de mille choses. Voilà mon compte rendu. Est-tu
satisfait?
– De la morale aussi! Et qu’est-ce que vous avez trouvé en fait de morale, par exemple?
– La morale? Cela t’intéresse? Eh bien, il nous semble qu’il faudrait chercher la morale non dans la
vertu, c'est-à-dire dans la raison, la discipline, les bonnes moeurs, l’honnêteté – mais plutôt dans le contraire, je
veux dire: dans le péché, en s’abandonnant au danger, à ce qui est nuisible, à ce qui nous consume. Il nous semble
qu’il est plus moral de se perdre et même de se laisser dépêrir que de se conserver. Les grands moralistes n'étaient
point des vertueux, mais des aventuriers dans le mal, des vicieux, des grands pécheurs qui nous enseignent à nous
incliner chrétiennement devant la misère. Tout ça doit te déplaire beaucoup, n’est-ce pas?
Ele permaneceu calado. Estava ainda sentado da mesma forma que antes, com os pés
cruzados muito para trás, sob o assento. Inclinava-se para a frente em direção à mulher reclinada
com o tricórnio de papel. Tinha entre os dedos a lapiseira que pertencia a ela. Com os olhos tão
azuis como os de Hans Lorenz Castorp, o jovem fitava a sala que se esvaziara. Os pensionistas
haviam-se dispersado. O piano, no canto diagonalmente oposto, não deixava ouvir senão alguns
sons suaves e espaçados, produzidos com uma mão só pelo enfermo de Mannheim, a cujo lado
se achava a professora, folheando um tomo de músicas que tinha sobre os joelhos. Quando se
interrompeu a conversa entre Hans Castorp e Clávdia Chauchat, o pianista cessou de tocar,
deitando no colo também a mão que até então acariciara o teclado. A Srta. Engelhart prosseguiu
estudando as notas. Os quatro únicos remanescentes da festa carnavalesca conservavam-se
imóveis. O silêncio prolongou-se por alguns minutos. Sob o seu peso baixaram-se lenta e cada
vez mais profundamente as cabeças do par sentado junto do piano, a do jovem de Mannheim em
direção ao piano, e a da Srta. Engelhart para o álbum de músicas. Por fim, como se se tivessem
posto secretamente de acordo, levantaram-se ambos ao mesmo tempo e com grande discrição.
Caminhando suavemente, nas pontas dos pés, e evitando lançar um olhar para o outro canto da
sala, a cabeça baixa e os braços rigidamente pendurados, sumiram-se o rapaz de Mannheim e a
professora pela sala de correspondência.
– Tout le monde se retire – disse Mme. Chauchat. – C’étaient les derniers; il se fait tard. Eh bien, la
fête de carnaval est finie. – E ergueu os braços a fim de tirar com as duas mãos o gorro de papel do
cabelo arruivado, cuja trança cercava a cabeça qual uma coroa. – Vous connaissez les conséquences,
monsieur.
Mas Hans Castorp fez que não, com os olhos fechados, sem modificar, de resto, a sua
posição.
– Jamais, Clavdia – respondeu. – Jamais je te dirai “vous”, jamais de la vie ni de la mort, se é que
se pode dizer assim; deveria ser possível. Cette forme de s’adresser à une personne, qui est celle de l’Occident
cultivé et de la civilisation humanitaire, me semble fort bourgeoise et pédante. Pourquoi, au fond, de la forme? La forme, c’est la pédanterie elle-même! Tout ce que vous avez fixé à l’égard de la morale, toi et ton compatriote
souffrant – tu veux sérieusement que ça me surprenne? Pour quel sot me prends-tu? Dis donc, qu’est-ce que tu
penses de moi?
– C'est un sujet qui ne donne pas beaucoup à penser. Tu es un petit bonhomme convenable, de bonne
famille, d’une tenue appétissante, disciple docile de ses précepteurs et qui retournera bientôt dans les plaines, pour
oublier complètement qu’il a jamais parlé en rêve ici et pour aider à rendre son pays grand et puissant par son
travail honnête sur le chantier. Voilà ta photographie intime, faite sans appareil. Tu la trouves exacte, j’espère?
– Il y manque quelques détails que Behrens y a trouvés.
– Ah, les médecins en trouvent toujours, ils s’y connaissent...
– Tu parles comme Monsieur Settembrini. Et ma fièvre? D’où vient-elle?
– Allons donc, c’est un incident sans conséquence qui passera vite.
– Non, Clavdia, tu sais bien que ce que tu dis là n’est pas vrai, et tu le dis sans conviction, j’en suis sûr.
La fièvre de mon corps et le battement de mon coeur harassé et le frissonnement de mes membres, c’est le contraire
d’un incident, car ce n’est rien d’autre – e seu rosto pálido, com os lábios trêmulos, inclinou-se ainda
mais para o rosto da mulher – rien d’autre que mon amour pour toi, oui, cet amour qui m’a saisi à l’instant
où mes yeux t’ont vue, ou, plutôt, que j’ai reconnu, quand je t’ai reconnue toi – et c’était lui, évidemment, qui m’a
mené à cet endroit...
– Quelle folie!
– Oh! L’amour n'est rien, s’il n’est pas de la folie, une chose insensée, défendue et une aventure dans le
mal. Autrement c’est une banalité agréable, bonne pour en faire de petites chansons paisibles dans les plaines.
Mais quant à ce que je t’ai reconnue et que j'ai reconnu mon amour à toi – oui, c’est vrai, je t’ai déjá connue,
anciennement, toi et tes yeux merveilleusement obliques et ta bouche et ta voix, avec laquelle tu parles – une fois
déjà, lorsque j’étais collégien, je t’ai demandé ton crayon, pour faire enfin ta connaissance mondaine, parce que je
t’aimais irraisonnablement, et c’est de là, sans doute c’est de mon ancien amour pour toi que ces marques me restent
que Behrens a trouvées dans mon corps, et qui indiquent que jadis aussi j’étais malade...
Seus dentes batiam. Enquanto ia divagando, retirou um pé de sob o assento rangente. Ao
avançar esse pé, tocou o chão com o outro joelho, de maneira que se ajoelhava diante dela, com a
cabeça baixa e o corpo todo trêmulo. – Je t’aime – balbuciou – je t’ai aimée de tout temps, car tu es le
Toi de ma vie, mon rêve, mon sort, mon éternel désir...
– Allons, allons! – disse ela. – Si tes précepteurs te voyaient...
Mas Hans Castorp sacudiu a cabeça, desolado, com o rosto junto ao tapete, e respondeu:
– Je m’en ficherais, je me fiche de tous ces Carducci et de la République éloquente et du progrès humain
dans le temps, car je t’aime!
Ela acariciou-lhe suavemente com a mão os cabelos aparados da nuca.
– Petit bourgeois! – disse. – Joli bourgeois à la petite tache humide. Est-ce vrai que tu m’aimes tant?
E arrebatado por esse contato, já sobre ambos os joelhos, com a cabeça deitada para trás
e com os olhos fechados, continuou ele a falar:
– Oh, l’amour, tu sais... Le corps, l’amour, la mort, ces trois ne font qu’un. Car le corps, c’est la maladie
et la volupté, et c’est lui qui fait la mort, oui, ils sont charnels tous deux, l’amour et la mort, et voilà leur terreur et
leur grande magie! Mais la mort, tu comprends, c’est d’une part une chose mal famée, impudente, qui fait rougir de
honte; et d’autre part c’est une puissance très solennelle et très majestueuse – beaucoup plus haute que la vie riante
gagnant de la monnaie e farcissant sa panse – beaucoup plus vénérable que le progrès qui bavarde par les temps –
parce qu’elle est l’histoire et la noblesse et la pitié et l’éternel et le sacré qui nous fait tirer le chapeau et marcher sur
la pointe des pieds... Or, de même, le corps, lui aussi, et l’amour du corps, sont une affaire indécente et fâcheuse, et
le corps rougit et pâlit à sa surface par frayeur et honte de lui-même. Mais aussi il est une grande gloire adorable,
image miraculeuse de la vie organique, sainte merveille de la forme et de la beauté, et l’amour pour lui, pour le corps
humain, c’est de même un intérêt extrêmement humanitaire et une puissance plus éducative que toute la pédagogie
du monde!... Oh, enchantante beauté organique qui ne se compose ni de teinture à l’huile ni de pierre, mais de
matière vivante et corruptible, pleine du secret fébrile de la vie et de la pourriture! Regarde la symétrie merveilleuse
de l’édifice humain, les épaules et les hanches et les mamelons fleurissants de part et d’autre sur la poitrine, et les
côtes arrangées par paires, et le nombril au milieu dans la mollesse du ventre, et le sexe obscur entre les cuisses! Regarde les omoplates se remuer sous la peau soyeuse du dos, et l’échine qui descend vers la luxuriance double et
fraîche dês fesses, et les grandes branches des vases et des nerfs qui passent du tronc aux rameaux par les aisselles,
et comme la structure des bras correspond à celle des jambes. Oh, les douces régions de la jointure intérieure du
coude et du jarret avec leur abondance de délicatesses organiques sous leurs coussins de chair! Quelle fête immense de
les caresser ces endroits délicieux du corps humain! Fête à mourir sans plainte après! Oui, mon Dieu, laisse-moi
sentir l’odeur de la peau de ta rotule, sous laquelle l’ingénieuse capsule articulaire sécrète son huile glissante! Laisse
moi toucher dévotement de ma bouche l’arteria femoralis qui bat au front de la cuisse et qui se divise plus bas en
les deux artères du tibia! Laisse-moi ressentir l’exhalation de tes pores et tâter ton duvet, image humaine d’eau et
d’albumine, destinée pour l’anatomie du tombeau, et laisse-moi périr, mes lèvres aux tiennes!
Não abriu os olhos, depois de ter terminado de falar. Permaneceu sem se mover, com a
cabeça deitada para trás, estendendo as mãos com a lapiseira de prata, estremecendo e vacilando
sobre os joelhos. Ela disse:
– Tu es en effet un galant qui sait solliciter d’une manière profonde, à l’allemande.
E lhe pôs na cabeça o gorro de papel.
– Adieu, mon prince Carnaval! Vous aurez une mauvaise ligne de fièvre ce soir, je vous le prédis.
Com essas palavras, resvalou a cadeira, deslizou pelo tapete, rumo à porta, sob cujo
umbral hesitou um instante, meio voltada, levantando um dos braços nus, com a mão a repousar
no gonzo. Por cima do ombro disse baixinho:
– N’oubliez pas de me rendre mon crayon.
E saiu.
continua pág 224...
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Leia também:
Capítulo II
Da pia batismal e dos dois aspectos do avô
Da pia batismal e dos dois aspectos do avô
Capítulo III
Capítulo IV
Capítulo V
Noite de Valburga (c)
Capítulo VI
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A Montanha Mágica (Der Zauberberg, no original alemão) é um romance de Thomas Mann que foi publicado em 1924. É considerado o romance mais importante de seu autor e um clássico da literatura de língua alemã do século XX que foi traduzido para inúmeros idiomas, sendo de domínio público em países como Estados Unidos, Espanha, Brasil, entre outros.
Thomas Mann começou a escrever o romance em 1912, após uma visita à sua esposa no Wald Sanatorium em Davos, onde ela foi hospitalizada. Ele inicialmente o concebeu como um romance curto, mas o projeto cresceu ao longo do tempo para se tornar um trabalho muito maior. A obra narra a permanência de seu personagem principal, o jovem Hans Castorp, em um sanatório nos Alpes suíços, onde inicialmente vinha apenas como visitante. A obra tem sido descrita como um romance filosófico, pois, embora se enquadre no molde genérico do Bildungsroman ou romance de aprendizagem, introduz reflexões sobre os mais variados temas, tanto pelo narrador quanto pelos personagens (especialmente Nafta e Settembrini, aqueles encarregados da educação do protagonista). Entre esses temas, o do "tempo" ocupa um lugar preponderante, a ponto de o próprio autor o descrever como um "romance do tempo" (Zeitroman), mas muitas páginas também são dedicadas a discutir a doença, a morte, a estética ou a política.
O romance tem sido visto como um vasto afresco do modo de vida decadente da burguesia europeia nos anos anteriores à Primeira Guerra Mundial.
________________Thomas Mann começou a escrever o romance em 1912, após uma visita à sua esposa no Wald Sanatorium em Davos, onde ela foi hospitalizada. Ele inicialmente o concebeu como um romance curto, mas o projeto cresceu ao longo do tempo para se tornar um trabalho muito maior. A obra narra a permanência de seu personagem principal, o jovem Hans Castorp, em um sanatório nos Alpes suíços, onde inicialmente vinha apenas como visitante. A obra tem sido descrita como um romance filosófico, pois, embora se enquadre no molde genérico do Bildungsroman ou romance de aprendizagem, introduz reflexões sobre os mais variados temas, tanto pelo narrador quanto pelos personagens (especialmente Nafta e Settembrini, aqueles encarregados da educação do protagonista). Entre esses temas, o do "tempo" ocupa um lugar preponderante, a ponto de o próprio autor o descrever como um "romance do tempo" (Zeitroman), mas muitas páginas também são dedicadas a discutir a doença, a morte, a estética ou a política.
O romance tem sido visto como um vasto afresco do modo de vida decadente da burguesia europeia nos anos anteriores à Primeira Guerra Mundial.
[1] “Vale” é uma palavra latina que significa “adeus”. É usada no final de um texto quando o autor se despede dos leitores. O trocadilho aqui se refere à palavra “carnaval” (Karneval = carne + vale). (N. do E.)
[2] Cenas do Fausto de Goethe. As demais citações de Settembrini são extraídas da mesma obra, particularmente da seção intitulada “Noite de Valburga”. (N. do E.)
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